Vous pouvez imaginer combien était important le premier pas que j'ai posé en Inde : empli d'atteintes, de rêves (d'enfant ?), de joie. Non pas qu'arriver à 22h45 (après de nombreuses turbulences) dans l'aéroport de Delhi où une chaleur et un air saturé d'humidité m'attendaient soit fondamentalement agréable ; mais j'aurais tout supporté à ce moment-là.
En un trajet entre l'aéroport et mon hôtel, j'ai eu le temps d'apercevoir Delhi : de nombreux endroits sales, bruyants, on y conduit bien évidemment au klaxon - et il serait dangereux d'y respecter le code de la route -, une ou deux vaches s'y promènent encore et des chiens errants, abattus par la chaleur, sont étendus sur le trottoir à intervalles réguliers. Et par dessus tout, ça sent l'Inde. Une odeur indéfinissable, une odeur familière - la même que celle d'un sachet aromatique offert par mon grand-père après un voyage en Inde. Je m'y sens rapidement à l'aise.
En un trajet entre l'aéroport et mon hôtel, j'ai eu le temps d'apercevoir Delhi : de nombreux endroits sales, bruyants, on y conduit bien évidemment au klaxon - et il serait dangereux d'y respecter le code de la route -, une ou deux vaches s'y promènent encore et des chiens errants, abattus par la chaleur, sont étendus sur le trottoir à intervalles réguliers. Et par dessus tout, ça sent l'Inde. Une odeur indéfinissable, une odeur familière - la même que celle d'un sachet aromatique offert par mon grand-père après un voyage en Inde. Je m'y sens rapidement à l'aise.
Le chauffeur qui me conduisit à l'hôtel n'a rien d'un chauffeur, sa voiture rien d'un taxi (ici, seuls les rickshaws sont relativement homogènes) et bien sûr, il n'y a rien pour attacher la ceinture de sécurité à l'arrière ("no belt, no belt !"). Peu importe, nous voilà partis. Je ris de voir tous ces petits détails, je ris de la conduite qui pourrait paraître dangereuse si on avait seulement l'occasion d'aller plus vite - mais la foule de véhicules nous en empêche fort prudemment -, je ris de voir, d'avoir enfin sous mes yeux ce dont je rêve depuis si longtemps.
Marjolaine m'attend dans la chambre d'hôtel, elle est arrivée depuis quatre jours. Voir une tête connue en arrivant est bien agréable après ce long voyage. Elle a déjà trouvé un appartement grâce à l'appui d'un ami indien d'une étudiante française (Clara, Lyon 3, droit), elle-même ayant rencontré Florence. Les deux colocations se feront dans deux appartements l'un au-dessus de l'autre : Florence, Clara et Steven (Lyon 3, achats) en bas, Marjolaine et moi en haut.
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